Certes, parce que l’on ne sait pas comment les vivre et à qui nous devons faire plaisir, nos seins demeurent la proie de nos doutes et de nos préoccupations. Pourtant, depuis quelques années, la pression sociale qui s’exerce sur eux s’est encore accrue, au point que nous nous sentons toutes de plus en plus coupables s’ils ne répondent aux normes érotiques en vigueur.
Dès l’adolescence, les complexes entrent en scène et concernent dorénavant toutes les générations. A qui la faute ? Au modèle économique libéral qui, progressivement, s’est emparé des cors et des seins des femmes en tant qu’objets susceptibles de générer du profit.
Pressés de nous vendre de la lingerie, du prêt-à-porter, des bikinis et de nous pousser à consommer des produits cosmétiques, il est vrai que le marché ne nous laisse plus jamais en paix. Ce qu’il exige de nous ? L’impossible.
Autrement dit, qu’à tout âge, nous courions après un corps idéal inatteignable, celui de la jeune fille mûre…en fleur. Voyez les canons sociaux en vigueur : c’est vers le tonique que tend le profil féminin contemporain, et afficher une poitrine fraîche est même devenu l’une de nos préoccupations centrales.
Sûrement parce que nous sommes toutes plus ou moins influençables par la société qui nous entourent, les canons de beauté présent partout dans les magazines.
Il est important de savoir que la technologie actuelle, permet de gommer les petits « défauts » et sur embellir l’image finale qui sera diffusée, rares sont les photos qui ne sont pas retouchées. Très peu de gens le savent et s’obstinent à ressembler ou à se comparer à telle ou telle mannequin, célébrité.
