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La chirurgie de réduction mammaire et l'allaitement

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Dans la majorité des cas, les femmes ont recours à la chirurgie de réduction mammaire parce que leurs gros seins leur posent quelques problèmes tant sur leur santé qu'au niveau esthétique. Déjà, les seins trop gros ont plus tendance à s'affaisser ce qui donne naissance à une ptôse, mais le poids important peut engendrer des douleurs au niveau du dos et des épaules. C'est pour cela que cette chirurgie est souvent prise en charge, car au final, son but n'est pas qu'esthétique, mais aussi médical. Parce que les gros seins entraînent une ptôse mammaire, la chirurgie de réduction s'accompagne toujours d'une correction de l'affaissement des seins.

Les méthodes de réduction mammaire

Pour entamer une réduction mammaire, le chirurgien choisi entre deux méthodes à savoir :

- le déplacement du mamelon libre

Cette méthode consiste à découper le mamelon du reste du sein, à réduire le sein et à replacer le mamelon à une position plus haute. Ainsi, le sein est réduit et la ptôse est corrigée.

- la transposition simple :

Dans la transposition simple, le mamelon n'est pas sectionné du tissu mammaire, car la réduction va se passer au niveau du tissu non glandulaire. Le mamelon est ensuite replacé avec le tissu mammaire.

L'allaitement suite à une chirurgie de réduction mammaire

Les chances de pouvoir allaiter suite à une chirurgie de réduction mammaire sont minces, mais pas inexistantes. On les estime entre 0 % à 70 % en fonction de différents facteurs :

- la technique utilisée par le chirurgien :

Pour les professionnels, la technique de la transposition simple offre plus de chances puisque la lactation est impossible suite au détachement du mamelon, mais seulement en théorie. En effet, il y a eu des cas de détachement du mamelon où la femme a pu allaiter correctement par la suite. Les médecins mettent cela sur le compte la régénération des canaux mammaires, qui restent jusqu'à nos jours, assez méconnue même des spécialistes de la lactation. De ce fait, si les lactifères sont sectionnés, l'écoulement du lait par le mamelon sera impossible sauf après recanalisation.

- la quantité de tissu glandulaire retirée :

Plus la quantité de tissu glandulaire retirée est importante, plus les chances d'allaiter sont moindres. En effet, si le chirurgien prélève trop de tissus, ceux qui restent peuvent ne plus assurer la sécrétion lactée, certaines alvéoles sécrétoires peuvent ne plus être vascularisées et les lésions des nerfs peuvent empêcher la sécrétion d'hormones de lactation et de réflexe d'éjection.

- le temps écoulé entre l'intervention et l'allaitement :

Plus le temps écoulé entre l'intervention et l'allaitement est long, plus la femme aura des chances d'allaiter correctement. Cela est dû au fait que les seins ont la capacité de s'auto-réparer, mais en ce qui concerne la durée de l'auto-réparation totale, même les chirurgiens l'ignorent. Cela peut varier d'une femme à l'autre.

- le nombre de grossesses qui surviennent après l'opération :

La grossesse accélère le processus de régénération et de l'auto-réparation du sein, car l'organisme de la femme est programmé pour fabriquer du lait en vue de nourrir l'enfant à naître. Ainsi, si suite à la première grossesse, la production de lait est faible, suite à la troisième grossesse, la femme pourra avoir plus de lait qu'il n'en faut puisque les canaux galactophores et les nerfs auront eu assez de temps pour se régénérer.

Les autres perspectives à l'allaitement au sein

Lorsque la chirurgie de réduction mammaire a préservé l'intégrité de la glande mammaire et des canaux lactifères, la femme pourra espérer allaiter, mais en envisageant tout de même des compléments, car la quantité de lait qu'elle va donner reste inconnue et ets fonction de chaque femme.

Dans le cas où la chirurgie a necessité de pratiquer une réduction importante, allaiter peut devenir impossible. Toutefois, pour avoir une relation d'allaitement gratifiante avec son bébé, la mère pourra utiliser un DAL (dispositif d'aide à la lactation) pour le nourrir avec des compléments lorsqu'il est au sein. Elle pourra également le mettre au sein pour le réconforter, l'endormir ou le calmer, même si son sein ne donne que très peu de lait. Cela équivaut à lui donner une tétine qu'il peut sucer pendant des heures sans avoir aucune goutte de lait. Pour l'enfant, le geste de « téter » suffit à donner la sécurité qu'il cherche.

Lorsque la mère ne peut pas allaiter son enfant, elle devra être étroitement suivie par le médecin, car son enfant aura alors un développement plus lent. Le suivi médical peut être long et la quantité de compléments à donner à l'enfant variera au fil du temps, mais cela est nécessaire pour son bien-être.

Ce qu'il faut souligner c'est que, d'une manière globale, les femmes ayant subi une chirurgie de réduction mammaire pourront par la suite produire du lait, mais en ce qui concerne sa quantité, aucune estimation n'est possible et cela varie pour chaque femme. Elles ne doivent donc pas s'attendre à un allaitement parfait, mais doivent prévoir des compléments pour nourrir leur enfant. Dans la plupart des cas, faire face à cette réalité permet à la femme de mieux apprécier l'allaitement. En savoir plus sur la chirurgie de réduction mammaire : https://www.cosmeticatravel.com/reduction_mammaire.php