Grâce à la chirurgie, la femme peut désormais choisir d'avoir de gros seins sur commande. Toutefois, les gros seins sont-ils vraiment indispensables quand on est femme ?
Quand les gros seins deviennent un handicap
Alors que certaines femmes tueraient pour avoir un bonnet C ou D, celles qui ont un naturellement préféreraient plus un bonnet plus petit, car oui, les gros seins peuvent devenir un handicap. Si déjà vos seins sont gros à l'adolescence, la gêne se fera encore plus ressentir et les jeunes filles qui vivent ce cas ont souvent du mal à s'habiller. Certaines d'entre elles vont alors vouter les épaules pour cacher cette « anomalie ». Pour y remédier, elles peuvent faire appel à la chirurgie de réduction mammaire. Cette intervention est souvent prise en charge par la Sécurité sociale contrairement à l'augmentation mammaire.
- Les inconvénients :
La chirurgie de réduction mammaire donne souvent de bons résultats toutefois, l'allaitement peut devenir par la suite impossible et la femme gardera une cicatrice en forme d'ancre marine qui s'estompera au fil des ans. Aussi, si pour la femme qui se fait opérer, ses seins sont une zone érogène, elle peut perdre cette sensibilité après l'opération. La perte de sensibilité est souvent temporaire, mais il est important d'en discuter avec le chirurgien.
Les petits seins riment-ils toujours avec handicap ?
Pour une femme, avoir de petits seins ne peut être qu'un handicap ce qui est faux. Toutefois, puisque pour la femme, les seins représentent un atout séduction infaillible, avoir de gros seins ou des seins plus volumineux suffisent à lui donner confiance en elle. Pour y remédier, la chirurgie d'augmentation mammaire est la plus efficace. Pour ce faire, la femme aura le choix entre des prothèses de sérum physiologique ou des prothèses en silicone. Le deuxième modèle est le plus apprécié, car il donne un résultat plus naturel et est plus agréable au toucher. En ce qui concerne le premier modèle, il laisse parfois apparaître de petites vagues ce qui donne un rendu très peu esthétique. Ce cas survient surtout chez les femmes maigres qui ont la peau très fine. En ce qui concerne la cicatrice, elle reste très discrète, voire invisible pour les deux modèles.
- Les inconvénients :
La chirurgie d'augmentation mammaire n'est pas prise en charge et peut entraîner la formation d'une coque dure. Aussi, il faut les remplacer au bout de 10 à 15 ans, car les prothèses ne sont pas éternelles.
Peut-on choisir le volume de ses seins ?
Qu'il s'agisse de la chirurgie de réduction ou d'augmentation mammaire, la femme peut effectivement choisir le volume de ses futurs seins. Toutefois, même si elle a une idée bien en tête de sa future poitrine, le chirurgien devra lui proposer la taille de seins la plus appropriée à sa silhouette. Les médecins déconseillent souvent les seins « surgonflés » comme ceux des stars.
Quoi qu'il en soit, dès qu'on parle de chirurgie esthétique des seins, que ce soit d'augmentation ou de réduction, les risques ne sont jamais à écarter. Ces risques peuvent être liés au geste chirurgical, mais également à l'anesthésie générale obligatoire pour ces deux types d'intervention. Il est donc recommandé à la femme de bien réfléchir à ce qu'elle s'apprête à faire et de peser le pour et le contre, les résultats n'étant jamais garantis. Dès la première consultation, le chirurgien devra d'ailleurs faire part de tous les risques à la patiente pour qu'elle prenne temps de réfléchir et tenir compte de l'ampleur de cette chirurgie.
Et côté prix ?
Si la chirurgie de réduction mammaire est souvent prise en charge par la sécurité sociale, l'augmentation ne l'est pas puisqu'il s'agit d'une intervention à but purement esthétique. En Tunisie, les chirurgies d'augmentation mammaire coûtent moins cher. Dans tous les cas, la loi exige que le chirurgien vous fournisse un devis détaillé et personnalisé avant l'opération. Il vous incombe ensuite de voir si oui ou non, la chirurgie en vaut la peine.
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