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Chirurgie de réduction mammaire : des complications après 50 ans

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Une étude a démontré que même après plusieurs années, une intervention de réduction mammaire pouvait entraîner des complications à retardement chez les patientes. Cela survient après qu’elles aient dépassé le cap de la quarantaine et se traduit, le plus souvent, par des infections. Comment s’explique ce phénomène ?

La réduction mammaire

Il s’agit d’une chirurgie qui vise à soulager la patiente des conséquences de seins trop lourds comme des douleurs dans le dos, au niveau des épaules ou même au niveau du cou. Une poitrine trop volumineuse peut également être handicapante pour la réalisation de certaines tâches ou même pour l’adoption de certaines postures.

La cause : les changements hormonaux

Selon les spécialistes, ces complications sont liées à des changements hormonaux qui surviennent à la ménopause. Pour obtenir des résultats clairs, leur évaluation s’est portée sur plus de 1 000 femmes ayant subi une réduction mammaire entre 1999 à 2009. Ces patientes ont été classées sous trois catégories différentes :

  • moins de 40 ans
  • 40 à 50 ans
  • plus de 50 ans

Les chercheurs avaient pour objectif de déterminer les types de complications rencontrés au sein de chaque groupe d’âge. Outre les changements hormonaux, l’obésité et le tabagisme peuvent également être des facteurs de risques à surveiller.

Les risques rencontrés

Au cours de cette observation, les risques les plus rencontrés sont les infections suivies d’un problème de cicatrisation. Après comparaison de tous les résultats, les chercheurs ont découvert que les femmes de plus de 50 ans présentaient 2, 7 fois plus de risques que les femmes de moins de 40 ans. Ces risques augmentent à partir de la quarantaine lorsque les taux d’hormones commencent à diminuer.

Pour valider cette constatation, d’autres études et observations ont été menées. Ainsi :

  • Chez les femmes qui suivent un traitement hormonal substitutif, les risques d’infection sont moindres
  • Chez les patientes ayant subi une ablation des ovaires ou un retrait de l’utérus, les risques décuplent puisque ces interventions entraînent d’importantes baisses des niveaux d’hormones

En ce qui concerne les problèmes de cicatrisations, ils sont importants chez les femmes de plus de 50 ans. Bon nombre des patientes étudiées ont même dû subir d’autres ré-interventions pour se faire enlever les zones de peau morte.

Pour prévenir ces complications à retardement, les spécialistes recommandent aux chirurgiens de faire un contrôle régulier des patientes surtout après le cap des 50 ans. Si des carences hormonales surviennent, il faudrait leur prescrire des traitements hormonaux